300 jours pour réaliser mon plus grand défi sportif (et avant mes 40 ans !)
1% better every day - DailyMax #169
Je m'apprête à vous partager quelque chose qui va à l'encontre de ce que nous avons discuté dans ma précédente newsletter (le concept de l’anti-routine) mais allons-y quand même !
Dans 300 jours, je vais réaliser un rêve qui me trotte dans la tête depuis quatre ans : participer à un Full Iron Man. Oui, vous avez bien lu. Ce sera de loin le défi le plus éprouvant que j'ai jamais entrepris.
C’est quoi un Ironman (ou IM) ?
Ce n’est pas juste une course, c’est un véritable pèlerinage dans l'univers de l'endurance extrême. La promesse de l'Ironman ? "Nothing is impossible". L'épreuve combine 3,8 km de natation, 180 km de vélo, et se conclut par un marathon.
Mais ces chiffres ne reflètent pas entièrement l'essence de l'Ironman : la sueur, les larmes, et la détermination nécessaires pour franchir cette ligne d'arrivée. L'Ironman attire de plus en plus d'adeptes, des coureurs de marathon aux passionnés de vélo, chacun cherchant à se surpasser.
C'est devenu une marque synonyme de dépassement de soi, demandant la maîtrise de trois disciplines et un volume d'entraînement colossal, oscillant entre 10 et 20 heures par semaine.
L’IM est un sport de plus en plus populaire car 3 disciplines viennent s’y retrouver, comme les coureurs de marathons à la recherche de leur prochain challenge ou les passionnés de vélo qui veulent se prouver qu’ils sont bien plus que ça.
On parle souvent du "triangle de la vie" en Ironman : vie sociale, travail, et Ironman. Vous ne pouvez en choisir que deux…
Mais qui fait ça ?
Je connais bien ce milieu. La plupart des participants sont des control-freaks (tout comme moi?). Ce sont des personnes qui cherchent à repousser les limites de leur corps et de leur esprit.
Pour participer à un IM, il est essentiel d'avoir complété un IM 70.3 (la moitié). Et pour cela, il faut une condition physique bien au-dessus de la moyenne. La majorité des triathlètes que je connais sont des entrepreneurs ou des personnes occupant des postes à hautes responsabilités.
Ce n'est pas un hasard. Le triathlon est un sport coûteux (comptez 5000 euros minimum pour un IM), mais il incarne parfaitement les qualités développées dans ces métiers : fixer des objectifs, repousser ses limites, faire face à l'échec, et une volonté indomptable.
Les athlètes qui s'engagent dans la compétition Ironman sont un amalgame fascinant de détermination, de vision et de résilience.
“Et toi Max, pourquoi tu veux faire ça ?”
Oh les amis, la réponse est très simple. Seuls ceux qui prennent le risque d'aller trop loin peuvent éventuellement découvrir jusqu'où on peut aller.
Après mon combat de boxe amateur en 2019, je cherchais un nouveau défi. C'est là que mon ami Tristan m'a mis au défi de participer au triathlon de Marseille, même si je ne savais pas nager. J'ai failli me noyer étant petit et je me suis tenu éloigné de l'eau depuis. Mais les moqueries de Tristan ont suffi pour me décider !
Juillet 2019, Marseille : mon premier triathlon olympique se termine... dans un trottoir ! (voir vidéo)
Pas de quoi me décourager. De retour à Paris, je m'inscris au triathlon de Chantilly. Objectif : 180 minutes. Résultat : 169 minutes. Pas mal !
Fort de cette expérience, je me lance pour le 70.3 d'Aix-en-Provence.
2020 : le covid force à change de stratégie.
Puis, la pandémie frappe. Mon monde bascule : je suis renvoyé de ma propre entreprise après 10 ans à la tête. Mes perspectives de vie changent radicalement. Je décide de partir à la conquête de mes rêves, avec une bucket list de 100 expériences à réaliser en 500 jours. "Devenir Ironman" y figure.
Je prévois de participer à l'IM de Nice en 2020, mais le Covid en décide autrement. Toutefois, le triathlon longue distance de Deauville passe entre les gouttes. Septembre 2020 : je complète mon premier "half ironman".
Fin 2020, la pandémie sévit toujours. Je m'évade au Mexique pour six mois. En 2021, je me lance dans un défi de 1 000 000 de sauts à la corde en 250 jours. Oui, vous avez bien lu.
2022, un nouveau défi : courir 100 km en une journée. Après quatre mois à courir un semi-marathon chaque matin, j'accomplis l'exploit en 12 heures et 38 minutes, en solo, à Lisbonne. Oui, vous avez bien lu.
Après avoir vu mon corps se transformer, je me fixe un objectif audacieux : rejoindre le club très privé des "1000-pounds". Il s'agit de cumuler 450 kg sur trois exercices de weight-lifting : squat, développé couché et soulevé de terre.
Après 575 jours, je passe de 300 kg à 431 kg. Encore du chemin à parcourir, mais je suis sur la bonne voie.
2024 : Le Grand Retour de l'Homme de Fer
Alors que je poursuis mon objectif des 1000-pounds, mon rêve d'Ironman me fait de nouveau de l'œil. Pourquoi ne pas devenir Ironman en 2024, quatre ans après l'avoir inscrit sur ma liste ?
La première étape pour réaliser un rêve, c'est d'en parler. Cela le rend concret. Mon ami Pedro, lui-même Ironman, me lance un défi : "Si tu prends ton billet pour Cascais 2024, je le fais avec toi". Vingt-quatre heures plus tard, c'est fait : "It's Time to Get IRONMAN Ready."
Maintenant, comme dirait mon père, "y’a plus qu’à".
Rendre les choses mesurables
Comme vous le savez, j'aime quantifier mes objectifs. Pour cet Ironman, je souhaite non seulement le terminer, mais aussi maintenir mon poids au-dessus de 90 kg pour ne pas perdre les 8 kg de muscle acquis avec tant d'effort.
L'épreuve se tiendra juste deux mois avant mes 40 ans, ce qui ajoute une dimension symbolique à ce défi. Mon objectif est de finir en moins de 900 minutes.
Mon défi physique pour 2024 est donc clair : compléter un Full Iron Man avec un poids de corps de 90 kg en moins de 900 minutes, avant de souffler mes 40 bougies.
Ce qui m’attend ?
Participer à un Ironman est déjà en soi un exploit, mais je ne pars pas de zéro. J'ai déjà une base solide et un objectif de quinze heures me semble à ma portée. Avec environ 300 jours devant moi, la préparation sera intense mais réalisable.
Après avoir couru un 10 km ce matin, je mesure le chemin à parcourir pour retrouver ma forme de triathlète. Le plus grand défi sera d'équilibrer l'entraînement en force pour préserver ma masse musculaire avec l'entraînement en endurance nécessaire pour exceller en natation, en vélo et en course à pied.
Conclusion
N'attendez pas pour poursuivre vos rêves. Ils peuvent sembler inatteignables, mais chaque année qui passe, c'est une opportunité qui s'évanouit. L'ascension du Mont-Blanc est une aventure à 30 ans (ce que j’ai fait!), un défi plus ardu à 50 et impossible à 70.
La vie est incertaine, et personne ne sait ce que demain nous réserve. Mais une chose est sûre : plus on avance dans la vie, plus il devient difficile de se libérer des contraintes quotidiennes.
Quand vous serez sur votre lit de mort, tous vos rêves vous regarderont et vous demanderont : "Pourquoi ne nous as-tu pas pris ?". Alors, prenez le risque, osez, et lancez-vous tant que l'occasion se présente.
Et vous, quel est votre grand rêve pour 2024 ?