Digital Nomad en 100 jours : comment générer 800 euros de revenu par semaine ?
1% better every day - DailyMax #110 - #AlloMax03
#AlloMax est le nom du challenge “Devenir Digital Nomad en 100 jours” que je me suis fixé le 26 janvier 2021. Chaque contenu avec le hashtag #AlloMax fait parti de la série mise en place pour documenter l’aventure. Pour suivre le challenge depuis le début, il vous suffit de commencer par l’épisode n°1 > #AlloMax01
Dans l’épisode précédent, nous avons abordé l’étape n°2 de la méthode : rendre l'objectif mesurable et suivre le bon indicateur. On est donc passé du challenge “Devenir Digital Nomad” au challenge “Générer un revenu par le biais d’un ordinateur ou smartphone, sans avoir besoin d’une présence physique, dont le montant est supérieur à 800 euros par semaine” (le tout en 100 jours).
Vous noterez qu’on est passé d’un challenge “abstrait” à un challenge “précis” sans rien changer à l’objectif final. Imaginez la même analogie pour le sport par exemple. Il est plus simple de se challenger à courir 5km tous les jours plutôt que d’essayer d’être “plus” sportif.
Si vous vous levez le matin en vous disant “Allez, aujourd’hui, je vais devenir plus sportif”, il y a de grand chance que vous n'alliez nulle part. En revanche, si vous courez 5km tous les jours, je peux vous garantir qu’à un moment donné vous serez bien “plus” sportif
Comment générer 800 euros de revenu par semaine ?
Maintenant que nous avons l’objectif mesurable à atteindre, il est temps de passer à la phase de réflexion. Comment générer 800 euros de revenu par semaine avec des contraintes “Digital” et “Nomad” ? Pour affiner ma réflexion, j’ai établi 8 contraintes, que doivent valider ce que je vais proposer.
Nomad : je dois pouvoir le faire depuis n’importe où dans le monde, sans avoir besoin d’être physiquement là.
Digital : je dois pouvoir le faire à partir de mon ordinateur ou mon téléphone
Légitime : je dois me sentir légitime à l’idée de le faire
Expérience : je dois avoir un minimum d’expérience (ou de connaissance)
Faible investissement de départ : je dois pouvoir commencer avec un investissement maximum de 500 euros (montant complètement arbitraire)
Retour sur investissement rapide : je dois pouvoir commencer à générer un revenu à la fin de la 2ème semaine soit à 14% du temps disponible (100 jours)
Être libre de mon agenda : je dois pouvoir choisir à quel moment j’y consacre du temps dans mes journées (“If You Don't Prioritize Your Life, Someone Else Will”)
145 minutes par jour : je dois pouvoir continuer à consacrer 85% de mon temps sur ma startup Timeleft, mon cercle proche et mon énergie (yoga, méditation, sport, nutrition,…). Il reste donc 15% de mon temps éveillé soit 145 minutes.
J’ai pris mon petit stylo et mon petit cahier pour réaliser un petit tableau avec les 8 colonnes. J’ai commencé par écrire toutes les idées de business que je connaissais comme le coaching, le drop-shipping ou encore l’agence de com “uni-personnel”.
Beaucoup de candidats, peu d’élus
Gérer des produits physiques, non merci. Faire de l’e-commerce, pas intéressé. Revenir dans le métier de la com comme freelanceur/agence, clairement pas. Devoir “produire” des power-points avec des slides que personne ne lit, non toujours pas.
Rajoutez à cela que je ne souhaite plus travailler pour des projets ou concepts qui ne font pas du sens, à la fois pour la planète et pour moi. C’est toujours un plaisir de coacher des entrepreneurs (comme je le faisais à Paris), mais les projets doivent aller dans le bon sens.
Depuis le début de mon aventure “100 Dreams Bucket List”, j’ai observé aussi un changement dans les questions que je reçois chaque jour sur mes réseaux sociaux. Auparavant, on me demandait essentiellement des conseils sur la productivité ou l’entreprenariat. Maintenant (sûrement lié à ma communication sur mes 50 rêves réalisés en 2020), le champ des questions est bien plus large, de “comment lire un livre par semaine” à “comment perdre 10kgs de gras” en passant par “comment gagner en souplesse avec le yoga”.
Et ça me plait d’y répondre ! Aider les gens à se réveiller motivés chaque matin pour partir à la conquête de leurs rêves, c’est du pur bonheur. Je suis convaincu que si plus de gens réalisaient leurs rêves, le monde se porterait mieux. C’est bien sûr aussi ce qu’on cherche à réussir avec Timeleft.
Quelques pages griffonnées plus tard, l’idée de vendre mon expérience sous forme de coaching sort naturellement du lot. Être payé pour une consultation sous forme de zoom-call ou facetime coche bien tous mes critères. Cela génère néanmoins deux inconnues…
1/ Quelle est “mon expérience” ? Quelle est ma “valeur” ?
Je pense que c’est la première fois que je me pose vraiment la question. J’ai monté ma première société à 18 ans et toujours travailler pour moi. Je n’ai jamais fait de CV, ni passé d’entretien d’embauche de toute ma vie. Mais mieux vaut tard que jamais…
Mes expériences professionnelles sont : l’entreprenariat au sens large avec 7 startups créées sur les 18 dernières années, dont des échecs (dépot de bilan) et des succès (valorisation à 8 chiffres) et du Lean Management dont la gestion d’hyper-croissance comme le recrutement de 50 salariés en 10 mois.
Mes compétences professionnelles sont : le social media, la production vidéo, le planning strat, la conception rédaction, la gestion de projet et tout ce qui se rapproche de “avoir des idées.”
Mais quand je fais ce bilan, je me rends compte que je souhaite transmettre autre chose, quelque chose de plus “personnel”. Depuis 5 ans, je réalise des centaines de rêves pour sortir de ma zone de confort et apprendre de nouvelles choses comme :
Apprendre à descendre à 13% bodyfat (cf photo ci-dessous)
Apprendre à devenir digital nomad, minimaliste, triathlète…
J’ai développé une compétence qu’on n’enseigne (malheureusement) pas à l’école : “apprendre à apprendre”. C’est cette compétence que j’ai envie de transmettre ! Savoir appréhender n’importe quel rêve ou challenge, le rendre mesurable, trouver les informations nécessaires, mettre en place le bon système et surtout garder le cap pour l’accomplir.
2/ Est-ce que les gens seront prêt à payer pour cela ?
La question pour un champion. On sait tous que, tant que les gens n’ont pas payé pour votre service, vous ne saurez jamais s’ils sont prêt à payer pour votre service. On appelle cela en anglais “skin in the game”. Il y a une énorme différence entre les promesses et la réalité, surtout quand on parle d’argent.
Donc comment faire pour savoir ? Et bien, il va falloir se lancer ! Mais avant de parler du prix, il faut que je travaille “l’offre”. Un peu de marketing ne devrait pas faire de mal.
Surtout que je tiens absolument à éviter de plonger dans l’océan rouge (en opposition à “l’océan bleu”) des coachs de vie et de développement personnel. Je n’ai strictement rien contre eux, ils sont juste largement assez nombreux comme ça !
À la recherche de l’océan bleu
Maintenant que j’ai affiné ce que je voulais et ce que je voulais pas, on passe à l’étape 4 “créer l’offre et la mettre en ligne”. Je vais devoir sûrement créer une page dédiée (sur mon blog?) pour expliquer en quoi cela consiste, la valeur que je propose et bien sûr le prix.
“Quel prix ?” et “comment me faire payer ?” seront deux questions importantes à bien réfléchir. Est-ce que je commence par du gratuit pour me lancer ? Dois-je facturer d’entrée de jeu ? Dois-je affiner mon offre avant de communiquer sur tous mes réseaux ? Comment savoir si je suis prêt ? Comment savoir si je suis dans la bonne direction ?
Rendez-vous dans le prochain épisode !
UN VIDÉO À VOIR
Businesses Do NOT Exist to Make Money | Simon Sinek
UNE CITATION À PARTAGER
“Celui qui a appris à être en désaccord sans être désagréable a découvert le secret le plus précieux de la négociation.“ - Robert Estabrook