Mon premier (et dernier) tatouage représente le temps qu'il me reste à vivre
1% better every day - DailyMax #133
Au sommaire de cette newsletter :
“Faire un tatouage” : un vieux rêve de gosse
Je sais ce que je veux, mais je ne sais pas le dessiner
Les mois passent et rien ne se passe
Les mois passent (encore) et rien ne se passe
Jeudi 22 avril 2021 : it’s gonna happen
21 jours plus tard : je ne regrette rien (bien au contraire)
“Faire un tatouage” : un vieux rêve de gosse
Après avoir été éjecté de ma propre société en 5 jours par mon actionnaire majoritaire, alors que j’en étais aux commandes depuis 10 ans, je me suis retrouvé avec un grand vide dans mes journées (et dans ma vie). La décélération entre “entrepreneur à 100km/heure” à “entrepreneur à la maison sans projet” fut si violente, que j’ai été pris de crises de panique.
Heureusement, j’ai eu la bonne idée de faire 100 cafés avec des inconnus pour m’ouvrir les horizons. Ces rencontres ont été un véritable miroir pour moi, elles m’ont montré à quel point j’avais oublié de rêver pendant toutes ses années parisiennes. Et un soir, fin octobre 2019 (cf photo ci-dessus), je me suis dit qu’il était temps de faire la liste des choses que je voulais accomplir avant de mourir.
Fidèle à moi-même, j’ai décidé de faire une liste de… 100 rêves ! (disponible ici)
Si je vous demande quels sont les rêves que vous chercher à accomplir en ce moment ? Question pas facile n’est-ce pas ? Essayez maintenant de me donner 100 rêves ? Gros challenge non ? C’est exactement ce que je me suis dis. Mais n’aimant pas rester au pied du mur, je me suis mis à réfléchir à une solution pour y arriver. Timeleft.com n’existait pas encore à l’époque, je suis donc allé de blogs en blogs, découvrir ce dont les autres rêves à travers le monde.
“Sauter en parachute”, “Créer ma société”, “Courir un marathon”, “Être bilingue en anglais”, “Faire le tour du monde”, “Devenir Digital Nomad”, nous sommes nombreux à rêver des mêmes choses au final. Tout comme “faire un tatouage”. À force de le voir dans la bucket list des autres, je me suis rappelé tous ces moments, lorsque j’étais plus jeune, où je dessinais moi-même des tatouages éphémères avec de la pâte de henné (les résultats étaient toujours horribles!)
Tout cela pour dire, que “faire un tatouage” arriva naturellement sur ma bucket list en position #47, ce soir sombre et froid parisien d’octobre 2019.
Je sais ce que je veux, mais je ne sais pas le dessiner
Bizarrement, j’ai tout de suite su ce que je voulais représenter avec mon tatouage : le temps qu’il me reste à vivre. Oui, je sais, vous trouvez cela anxiogène. Si vous me suivez depuis quelques années, vous savez que cette notion de “Timeleft” a fait son apparition le lendemain de mes 30 ans (en 2015).
Nous savons tous que nous allons mourir un jour mais nous ne voulons pas y penser. Lorsque j’ai réalisé, le jour de mes 30 ans, qu’il me reste “que” 720 mois à vivre, ce fût comme un électrochoc et tout a changé dans ma vie. Je me suis mis à voir les choses différemment, à vouloir sortir de ma zone de confort, à me demander ce que je voulais vraiment accomplir dans ma vie.
Pour tout vous dire, j’ai même designé un tableau représentant le nombre de mois qu’il me reste à vivre. Depuis, je ne cherche plus à convaincre les gens qui trouvent cela déprimant (environ 95% des gens), car chacun est libre de penser ce qu’il veut, surtout lorsqu’il s’agit de la vie et de la mort. Je suis heureux de voir que ma philosophie est partagée dans de nombreux enseignements philosophiques comme le Dharma de Vipassana ou dans ma lecture de cette semaine “Lettres à Lucilius par Sénèque”.
Naturellement, lorsque je me suis demandé à quoi aller ressembler mon premier (et dernier?) tatouage, mon tableau et mes mois à vivre sont apparus clairement dans mon esprit. Je me suis mis à gribouiller des formes sur mon poignet gauche sans trop savoir où j’allais…
J’en parle de plus en plus ouvertement sur mes réseaux sociaux. Je reçois pas mal de messages de découragement : “tu es fou, tu vas le regretter” / “si tu en fais un, tu ne pourras plus t’arrêter” / “c’est tellement déprimant ton idée!” / etc… Mais j’ai reçu aussi des messages d’encouragement (essentiellement de la part de gens déjà tatoués bien sûr) et surtout de l’aide de personnes qui manient photoshop ou le pinceau comme mon amie Pauline (photo ci-dessous).
Les mois passent et rien ne se passe
En vrai, c’est pas si simple de se faire un tatouage ! Surtout un tatouage que tu veux avec des sens, évolutif et sans regret. Cela fait bientôt 1 an que l’idée a germé dans mon esprit, mais j’ai toujours aucune idée de la forme.
En revanche, je commence à récolter des informations précieuses comme les zones sensibles pour un tatouage (ex : autour du poignet) ou les bons réflexes à avoir pour choisir son tatoueur (la base : regarder ses réalisations précédentes et sentir une connexion). Mon conseil préféré : “évite les tatoueurs qui se prennent pour des divas et veulent faire ce qu’ils ont envie de faire sur toi. N’oublie pas, c’est ton corps, ta peau, c’est à toi de décider”
13 Décembre 2020, je fête mes 36 ans à Lisbonne dans notre 3ème “Digital Nomad Shack”. Ce soir, je repense à mon envie de tatouage '(les 5 verres de vin ont surement aidé!). Je vais gribouiller une nouvelle forme (ci-dessous)… heureusement vite abandonnée !
Les mois passent (encore) et rien ne se passe
Départ pour le Mexique après Noël 2020 pour fuir l’énergie négative parisienne. Je débarque à Mexico City mais tout est fermé. On bouge rapidement vers Playa Del Carmen et Tullum… l’horreur ! La zone est blindée de touristes américains et instagrameurs clonés, tout y est cher et surfait, et pire, l’énergie de l’endroit est très “dark”.
On remonte le Yucatan direction Merida / Progresso. Sympa mais sans plus. On décide de traverser le pays pour rejoindre la côte pacifique, direction un petit village de surfeurs nommé “Sayulita”. Coup de coeur pour l’endroit ! bref, je ne vais pas vous raconter ma vie. Tout cela pour dire, que Sayulita est en “vortex spirituel”. Ici, tu fais des expériences spirituelles comme tu fais du paddle au Cap Ferret ou du velib à Paris.
Résultat : samedi 10 avril, j’ai participé à une cérémonie “Bufo Alvarius” (considéré comme l’enthéogène la plus puissante actuellement connue) et ma vie vient de changer à jamais. Il est connu que le nuit suivant la cérémonie, tu vis des rêves puissants…
Cette nuit là, j’ai rêvé de mon tatouage…
Dès le réveil, j’ai rapidement dessiné ce dont j’avais rêvé. Je suis ensuite allé acheter un mètre pour être sûr de le représenter à la perfection.
Voici les différentes améliorations issues de mon rêve :
Il ne sera plus autour de mon poignet mais le long de mes deux bras.
J’ai des bras gigantesques, donc autant m’en servir ! La distance entre mon poignet et la fin de mon bras étant de 50cm, je décide de pousser de 90 points à 100 points. En clair, j’ai intérêt à continuer à manger plant-based, faire du sport et muscler mon cerveau, si je veux la pousser jusqu’à 100 ans.
Une barre sur le poignet gauche représentera le début de ma vie et une autre barre sur le poignet droit représentera la fin de ma vie. Sur la barre de gauche, un demi-cercle “plein” sera placé au milieu, et un demi-cercle “vide” sur la bras de droite
Une première ligne de 50 points sur le bras gauche et 50 points sur le bras droit sera dessiné, pour représenter les 100 ans. Je vais doubler chaque point, de la ligne “début de vie” (poignet gauche) jusqu’à la ligne fin de vie (poignet droit). Donc actuellement, j’ai doublé 36 points sur le bras gauche. Vous suivez ? :)
Tous les 10 ans, deux traits s’échappent perpendiculairement pour donner plus de caractère à l’ensemble du tatouage
Au niveau de mes aisselles, j’ai imaginé une ligne “portal” comme dans les films de science-fiction, qui te permet de passer d’un bras à l’autre. On retrouve les demi-cercles “vide” de chaque côté, qui se rempliront le jour de mes 50 ans, soit dans 163 mois!
Je me sens tellement confiant à l’idée de le faire, que d’un coup, tout se débloque super naturellement. J’en parle autour de moi, mon ami Brandon (organisateur spirituel) me recommande “Papillon Family Studios” à Sayulita, je passe le lendemain voir la boutique, je pose mes questions, un tatoueur est dispo dans 3 jours, je prends rendez-vous…
Je dois vous l’avouer. Au moment où je suis sorti du studio, je me suis vraiment demandé si je n’étais pas en train de faire une connerie ! Mais il faut savoir écouter ses émotions, et à ce moment là, mes émotions étaient “On Fire”, j’étais excité comme une puce :)
Jeudi 22 avril 2021 : it’s gonna happen !
J’ai rendez-vous à 14h00. Impossible de me concentrer sur autre chose de la matinée. J’appelle mes potes pour leur demander leurs avis (ou pour me convaincre que c’est une connerie). Seb me recommande de commencer avec “un seul bras”, sauf que cela casse le concept. Adrien me dit “je te connais, de toute façon, tu vas le faire”.
14h00 : je rentre dans le studio. Je re-explique exactement ce que je veux au tatoueur. On s’installe et c’est parti ! 60 minutes pour préparer le dessin (au feutre) et 30min pour faire le tatouage sur les deux bras.
Le tatoueur m’explique qu’il va commencer par le milieu du bras pour m’habituer à l’aiguille et à la douleur. Je suis agréablement surpris car cela picote à peine. Sauf que j’ai parlé trop vite. Lorsqu’il se rapproche du poignet, la douleur s’intensifie. Le trait au niveau du poignet me donne l’impression qu’il m’ouvre les veines avec un cutter !
Lorsque le bras gauche est terminé, il me laisse apprécier le travail dans le miroir. La seule chose qui me passe par la tête : “faut faire l’autre bras maintenant…”
90 minutes plus tard, le tour est joué. Je sors du studio heureux et satisfait. J’en reviens toujours pas que je suis officiellement tatoué ! Au moment où j’enfourche ma Honda 150cc Café Racer, je regarde mes bras et je réalise à quel point ma vie a changé depuis que je suis parti à la conquête de mes rêves.
Qui aurait cru, il y a 2 ans, que je serai tatoué sur ma moto sous le soleil mexicain au top de ma forme ?
21 jours plus tard : je ne regrette rien (bien au contraire)
3 semaines plus tard, pour de nombreuses raisons, je suis toujours heureux de mon tatouage. Il représente parfaitement ma philosophie de vie (la vie est courte, on va tous mourir un jour, profitons de chaque instant) et il est discret (je le vois uniquement lorsque je tends les bras). Je suis heureux car je me sens parfaitement aligné (sans jeu de mot) avec ce tatouage. Il est même aligné avec ma nouvelle startup Timeleft.com.
Toutes les personnes que je croise me font des compliments sur mon tatouage et semblent même, contre toute attente, apprécier le concept derrière celui-ci (à la différence de mon tableau!). Même ma mère n’a pas trouvé grand chose à redire, c’est pour dire !
Peut être que je changerai d’avis mais, pour le moment, je n’ai aucune envie de m’en faire un autre ! Je suis pleinement satisfait avec celui-ci et content qu’il soit évolutif (un nouveau point chaque année).
Pour conclure, si vous avez envie de faire un tatouage, dites vous simplement que le moment viendra quand vous serez prêt(e). Je vous recommande vivement de ne pas “forcer” les choses car se faire tatouer n’est pas un acte à prendre à la légère. Vous allez graver (potentiellement) à vie un message, un concept, une idée ou une forme sur votre propre peau et cela va vous suivre tous les jours.
Commencez par le dessiner vous-même, si cela n’est pas trop complexe, régulièrement au stylo et laissez le évoluer avec le temps. Selon moi, un tatouage doit avoir un sens à chaque fois que tu le regardes, pour tous les moments de ta vie. Je pense qu’une bonne question à se poser est la suivante : “dans 10 ans, lorsque je le regarderai un matin en me levant, aura-t’il toujours du sens ?”
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L'objectif de la session :
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