C'est mon anniversaire, il me reste 55% de ma vie à vivre !
1% better every day at 11:11am - DailyMax #099
Malgré une année 2020 particulière, l’espérance de vie en France en 2020 reste la même pour les hommes (79,5 ans) et pour les femmes (85,5 ans). On peut donc dire de manière statistique, qu’aujourd’hui à 36 ans, il me reste officiellement 55% de ma vive à vivre !
Vous pensez sûrement qu’il existe des façons plus gaies pour commencer une newsletter qui parle de mon anniversaire n’est-ce pas ? Si vous me suivez depuis quelques mois, vous savez aussi que je porte un regard différent sur la mort et “le temps qu’il nous reste” (d’ou le nom de ma nouvelle startup!)
Ce fût d’ailleurs un des enseignements forts appris lors de mon séjour Vipassana : nous naissons pour mourir, tout ce qui s’élève, redeviens un jour poussière. Vous, moi, et le monde qui nous entoure. Je sais que nombre d’entre vous trouve cela extrêmement anxiogène comme point de vue. Mais il est difficile de réfuter la véracité de ces propos.
Pourquoi la mort devrait être angoissante alors qu’elle nous relie tous ? Pourquoi on devrait ignorer le caractère éphémère de notre vie sur terre ? Pourquoi avons nous arrêter de célébrer la mort ? Comme le font encore les mexicains lors de la “Dia de los Muertos” (célébration classée au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco)
Aujourd’hui, 13 décembre 2020, c’est mon anniversaire !
Je fête mes 36 ans / 423 mois sur terre (oui je sais, vous m’auriez donné moins!). Cela fait maintenant 13 149 jours que je tente de trouver un sens à tout ça.
Pas de panique, je ne vais pas tenter de répondre à toutes ces questions. Je posais juste ça là. Revenons sur des notes plus positives si vous le voulez bien. Je sens que l’atmosphère s’est tendue d’un coup !
Comme le disait Steve Jobs : “Vous ne pouvez relier les points en regardant vers l'avant, vous ne pouvez les relier qu'en regardant en arrière.” Les anniversaires sont peut être simplement des “gentils rappels” pour nous permettre de relier les points de notre passé et voir dans quelle direction se profile notre futur.
Notre famille et nos proches (et même des inconnus grâce aux réseaux sociaux) nous rappellent tous les ans que nous venons de “consommer” une nouvelle année sur cette terre. Comme un sablier que l’on retourne, nous remettons le compteur à zéro le lendemain de notre soirée (souvent arrosée) d’anniversaire.
Quand je vois le chemin parcouru sur cette année 2020, je suis le premier surpris par ce virage à 180° pris par ma propre vie. Il y a 24 mois, j’étais encore dans mes propres croyances (limitantes), pensant que le bonheur se résumait à travailler dur, vivre à Paris et surtout dépendait de l’autre (dans mon couple).
Ouvrez la parenthèse.
En parlant de “couple” (et en parlant de bonheur), j’ai réalisé que je cherchais le bonheur chez l’autre depuis toujours, alors qu’il était en moi depuis tout ce temps. C’est sans hésiter le plus belle révélation que j’ai eu cette année !
Coïncidence, je viens de lire ce matin même cet extrait de “The Mastery of Love” écrit par Don Miguel Ruiz (l’auteur des 4 accords toltèques).
If you are playing tennis, you have a partner, you are a team, and you never go against each other, never. Even if you both play tennis differently, you have the same goal: to have fun together, to play together, to be playmates. If you have a partner who wants to control your game, and she says, “No, don’t play like that; play like this. No, you are doing it wrong,” you are not going to have any fun. Eventually, you won’t want to play with that partner anymore. Instead of being a team, your partner wants to control how you play. And without the concept of a team, you are always going to have conflict. If you see your partnership, your romantic relationship, as a team, everything will start to improve. In a relationship, as in a game, it’s not about winning or losing. You are playing because you want to have fun.
Fermez la parenthèse.
Chaque jour, Facebook me rappelle qu’il n’est jamais trop tard
Facebook me montre chaque jour ce que j’ai posté le même jour de l’année dans le passé. Certains posts sont de véritables claques en plein tronche pour me faire réaliser que le monde a changé, mais que l’on peut aussi changer soi-même !
Si je relie les points en regardant derrière, je me rends compte que tout est possible dans la vie. Qu’il est possible d’évoluer de manière rapide et fondamentale. Que l’on peut déplacer des montagnes au rythme de 1% par jour. Mais surtout qu’il n’est jamais trop tard !
Je réalise maintenant, après 12 mois d’aventure et 45 rêves accomplis, qu’une bucket list est finalement un sacré outil de développement personnel. C’est un outil puissant pour sortir de sa zone de confort et donc commencer un processus de changement, à la fois physiquement que spirituellement.
La bucket list comme outil de développement personnel
Je raffolais des steak de boeuf sauce au poivre > je suis devenu 100% plant-based et adapte de l’intermittent fasting ! (voir les résultats)
Je n’avais jamais cuisiné de ma vie autre chose que des pâtes > je me suis pris de passion pour la nutrition et j’accompagne +100 personnes à perdre du poids (accéder à la beta)
Je ne voulais jamais sortir de Paris > je vis à l’étranger depuis 12 mois, dans une Nomad Shack qui se déplace tous les mois dans des pays différents. (découvrir la maison)
Je ne lisais pas un seul livre > je viens de finir mon 54ème livre de l’année (voir ma liste de lecture)
J’ai toujours été en échec face à l’alcool > j’ai arrêté tout simplement le 24 septembre 2020 (lire mon résumé)
Je ne voyais pas l’intérêt de faire du yoga > je pratique 30min tous les matins depuis 55 jours de suite (voir la photo)
J’ai toujours eu peur de me battre > je suis monté sur un ring de boxe devant 300 personnes pour un combat de boxe amateur (voir la vidéo)
Je n’ai jamais appris à nager et toujours eu une peur bleue de me retrouver en plein mer sans savoir ce qu’il y a en dessous > j’ai parcouru 1500m de nage en eau libre lors de mon premier triathlon olympique (voir la vidéo)
Hyperactif depuis tout petit et accro à mon iPhone > Je me suis isolé en silence pendant 10 jours lors d’une retraite vipassana (lire mon résumé)
J’avais une mauvaise gestion de mes finances > je propose une méthode pour calculer son oxygène financier (voir la méthode)
Je n’avais jamais voyagé seul et rarement en dehors du confort des grandes villes > J’ai fait le tour de l’ile du sud de la Nouvelle-Zélande, 1200km en 12 jours, tout seul sur mon vélo (voir la vidéo)
Je n’avais jamais fait de randonnée ou d’alpinisme > j’ai fait l’ascension du Mont Blanc (voir la vidéo)
Partir à la conquête de ses rêves est une chance inouïe. Avoir le temps de se consacrer à ce qu’on souhaite vraiment accomplir dans sa vie est peut être le luxe ultime. Mais je sais à quoi vous penser. Oui, je suis célibataire sans enfant. Oui, j’ai revendu ma société donc j’ai “les moyens”. Oui, j’ai de la chance. Oui, j’ai du temps. Oui, pour tout ça.
Sauf que je suis un extrême et je peux vous assurer qu’il y a un “prix à payer” pour être aussi extrême. L’idée n’est donc pas d’essayer de faire “comme moi”, mais simplement d’utiliser mon retour d’expérience pour construire votre propre sytème et mes contenus digitaux pour trouver réfléchir sur votre propre énergie (comme la nutrition ou le sommeil)
Et plus concrètement ?
Je terminerai cette newsletter “anniversaire” par les 10 grands points de ma méthode “How to achieve anything without motivation” dont le but est de vous aider à créer votre propre bucket list et la mener à bien.
Grâce à la réalisation de +250 rêves sur les 6 dernières années, j’ai découvert une série de points communs, que je retrouve sur chaque rêve, comme un fil conducteur invisible qui les relirait tous.
Concrètement : vous pouvez rédiger une liste de 10 ou 20 rêves que vous souhaitez accomplir l’année prochaine ou avant XX ans. Ensuite posez vous la question “Pourquoi ?” sur chacun de vos rêves (point 1) et essayez d’avoir un mix rêve “hollywoodien” / rêve “accessible” (point 2).
Puis passez aux autres points de la méthode :
Pourquoi ?
Rêvez grand, commencez petit
Avoir une bucket list
Si vous ne pouvez pas le mesurer, vous ne pouvez pas le réaliser
Décomposer en petites victoires
Parlez en autour de vous
Échanger avec une personne qui l’a déjà fait
Analyser les obstacles
Tester des idées nouvelles
Aidez les autres sur votre chemin
Vous manquez d’inspiration pour le point 3, allez faire un tour sur Timeleft ! Nous avons des milliers de rêves à disposition, du plus populaire comme “publier un livre” au plus original “prendre des cours de cornemuse” !
UNE CITATION À PARTAGER
“I like you, you are wonderful and you make me feel so good. I’ll bring the flowers, you bring the soft music. We’ll dance, and we’ll both go to the clouds.” - Don Miguel Ruiz