Pourquoi (et comment) je vais courir 100km le 100ème jour de l'année
1% better every day - DailyMax #152
Au sommaire de cette newsletter :
Mais pourquoi faire ?
Sans aucune motivation ?
Ma stratégie des petits succès en 5 points
Je vais avoir besoin de toi !
1/ Mais pourquoi faire?
Si vous découvrez mon histoire pour la première fois, j’imagine que c’est la première question que vous vous posez. Si vous me suivez depuis quelques mois, vous allez sûrement passer directement au “comment”, car vous connaissez déjà le “pourquoi”.
Pour faire (très) court. Le lendemain de mes 30 ans, j’ai réalisé que j’avais déjà vécu 11.000 jours et qu’il m’en restait (statistiquement) environ 20.000 à vivre. Ce fût le premier électrochoc pour croquer la vie à pleines dents. Ce n’est que 5 ans plus tard, après avoir été viré du jour au lendemain de ma propre société, que j’ai réalisé que nos rêves avaient (eux aussi) une date limite.
Réfléchissez 5 minutes à la question suivante : combien de rêves, que vous souhaitez accomplir aujourd’hui, seront encore envisageable pour vous dans 10 ou 20 ans ?
Faire l’ascension d’un sommet +8000m à 60 ans semble plus ambitieux qu’à 30 ans, tout comme, faire le tour du monde semble plus compliqué avec une famille de 3 ans qu’en célibataire. Je ne dis pas que c’est impossible, je dis simplement que la difficulté augmente drastiquement avec le temps qui passe, jusqu’à arriver au moment, où cela n’est plus possible. Tout court.
C’est pas moi, c’est la bucket list
Fin 2019, je me suis lancé dans une aventure incroyable, faite de voyages et de rêves, tous les plus fous les uns que les autres. Sur les 100 rêves présents sur ma bucket list, je viens d’en accomplir plus de la moitié. Une jolie performance pour un hyperactif qui lance en parallèle sa nouvelle startup (Timeleft : meet people who share your dreams)
La bucket list est l’outil de développement le plus puissant qui existe. Au rythme d’un rêve à la fois, cette aventure m’a complètement changé et bouleversé. Elle a remis en cause (et pour le meilleur) de nombreux aspects dans ma vie comme ma façon de manger, bouger, dormir ou tout simplement d’être.
Mais le plus beau cadeau de ces 24 mois en dehors de ma zone de confort est la découverte suivante : on peut accomplir absolument tout ce que l’on veut, le tout sans aucune motivation. Je vous vois déjà rouler des yeux ou froncer les sourcils. Laissez-moi vous expliquer la partie la plus importante du cadeau : “sans aucune motivation”.
Comme Bruce Willis dans “Unbreakable”
Si je prends les “gros” rêves de ma bucket list, j’ai des frissons dans le dos (ou des papillons dans le ventre, au choix). Je me rends compte à quel point j’ai accompli des challenges sportifs hors du commun, que je n’aurai JA-MAIS pu imaginer, il y a encore quelques années.
J’ai toujours eu peur de me battre mais je suis monté sur un ring de boxe pour un combat amateur devant 300 personnes.
Je n’avais jamais fait d’escalade (ou d’alpinisme) avant d’escalader le Mont Blanc
Je ne savais pas nager 3 mois avant mon premier triathlon (suivi de 2500m nage libre dans le canal saint-martin en 50min)
Ma première nuit à la belle étoile fût pendant ma vision quest (4 jours dans la jungle sans boire ni manger ni parler dans la jungle mexicaine)
Après avoir reçu une corde à sauter avec un compteur intégré, je me suis lancé le défi de faire 1.000.000 sauts en 365 jours ? Challenge réussi le 29 aout avec 4 mois d’avance.
En 2017, je me suis demandé s’il était possible de lire 1 livre tous les 30 jours. 4 ans plus tard, je suis en route pour lire 200 livres en 1000 jours soit 1 livre tous les 5 jours. Je suis actuellement à 70 livres en 377 jours.
En clair, je me sens comme David Dunn (alias Bruce Willis) dans le film Unbreakable où celui-ci se rend compte qu’il semble invulnérable (voir la scène du film). Et donc comme lui, je me demande jusqu’où je peux aller. La réponse arrivera fin octobre 2021 sous le nom d’une vidéo intitulée “More Than The Miles” publiée par Nick Bare.
Je regarde régulièrement les vidéos Youtube de cet athlète/CEO depuis 2 ans maintenant, et son parcours m’impressionne. Il est passé d’un athlète “crossfit”, à “courir 1 mile en 5min à 88kgs”, à “devenir Ironman” puis “Marathon SUB3”. Connaissant bien ces disciplines, je me rends compte de la difficulté de chacun de ses challenges, mais surtout de la difficulté pour réussir à passer de l’un à l’autre.
Quand j’ai découvert qu’il avait réalisé une course de 100 miles (160km), je suis tombé de ma chaise. Je pensais que cette distance stratosphérique était réservée à l’élite de l’élite (et aux plus grands fous qui existent). Sa vidéo post-course va planter une graine dans mon cerveau, qui deviendra une obsession à partir de mon retour en Europe à Noël dernier.
le 1er janvier 2022, je remets à jour ma bucket list pour l’année à venir et je rends mesurable ce rêve complètement fou qui ne cesse de grandir dans mon esprit : courir 100km le 100ème jour de l’année (soit le 11 avril).
2/ Comment faire sans motivation ?
Vous vous dîtes sûrement : “bah non, tu as l’air super motivé pour le faire ce défi à la con non ??!”. Et vous n’avez pas tort, mais pas raison non plus. Oui, je suis motivé après avoir regardé la vidéo pour la 5ème fois. Tout comme, nombreux sont motivés le lendemain de Noël pour se remettre au sport.
La motivation sert à créer l’envie, l’impulsion pour choisir la montagne à grimper mais elle ne vous emmènera jamais jusqu’en haut. La preuve, il m’aura fallu 10 semaines avant de “vraiment” me lancer, entre la première fois où j’ai vu la vidéo et cette newsletter qui donne le top-départ (en vrai, j’ai commencé officiellement le 10 janvier dernier)
Pour cela, j’ai décidé d’appliquer ma propre méthode (disponible ci-dessous), développée après avoir réalisé +250 rêves. Elle fonctionne pour tous les rêves et repose sur une découverte fondamentale : sortez la motivation de l’équation et tout devient possible.
Je vais donc refaire l’exercice avec vous dans cette newsletter. Sachez, que quelque soit ce dont vous rêvez au plus profond de vous, si vous définissez le bon système et que vous faites un petit pas chaque jour, vous pourrez l’accomplir ! Si vous souhaitez être accompagné pour réaliser vos rêves, je coach encore quelques heures par semaine : www.allomax.fr
2.1/ Se demander (plusieurs fois) “pourquoi” ?
Avant de vous lancer à la conquête d’un rêve, vous devez vous poser plusieurs fois la question : pourquoi je veux accomplir ce rêve ? Comme le dit si bien Nietzsche : ““Celui qui a un pourquoi qui lui tient lieu de but, de finalité, peut vivre avec n'importe quel comment”.
J’ai partiellement répondu dans le premier chapitre. Néanmoins, des précisions s’imposent. Il est évident que j’éprouve le besoin de découvrir jusqu’où je suis capable d’aller, comme un feu en moi qui ne veut pas s’éteindre. Mais cela va plus loin que simplement caresser mon ego dans le sens du poil.
Ces challenges sportifs sont aussi le moyen de canaliser mon énergie et mon stress. Cela me permet aussi de garder une hygiène de vie hors du commun pour contre-balancer ma passion pour les bons restaurants.
En d’autres mots, ces incroyables dépenses énergétiques me permettent d’allier le meilleur des deux mondes : pouvoir manger tout ce que je veux et garder une physique athlétique.
2.2/ Rendre le rêve mesurable (et normé dans le temps)
Je dis souvent que “si vous ne pouvez pas le mesurer, vous ne pourrez pas l’atteindre”. C’est le premier débat avec les clients que j’accompagne lors de mes coachings #AlloMax. Une grande majorité arrive avec des rêves non mesurables type “perdre du poids” ou “devenir plus sportif”. Pour faire simple, à partir du moment où votre rêve comprend l’adverbe “plus” ou “moins”, vous pouvez être sûr que vous allez tourner autour sans jamais l’atteindre.
J’aurai très bien pu mettre sur ma bucket list “Courir 100km”, ce qui ne m’aurait pas emmené très loin. De même que “Courir 100km en 24 heures”, car sans deadline, on sait tous que les sujets glissent. En revanche, “courir 100km le 100ème jour de l’année” rend les choses plus concret et permet de fixer un “point A” et un “point B”.
En d’autres mots, je sais ce qu’il me reste à faire : Passer de “être capable de courir 20km” (point A) à “être capable de courir 100km” (point B), soit une progression de x5 en 3 mois.
Ps : pourquoi le 100ème jour de l’année ? C’est très simple et très con (je vous l’accorde) : j’aime les chiffres ronds qui vont bien ensemble. C’est plus cool “100km le 100ème jour” que “100km le 179ème jour” non ?
2.3/ Étudier l’état de l'art
La 3ème étape du processus est la plus importante et la plus simple à faire (Merci Internet). Pourtant, nombreux passent à côté.
L’idée est d’aller chercher le plus d’informations possibles sur le sujet. Que vous souhaitez “aller dans l’espace” à “courir 217km par 50°C à l'ombre” (oui ça existe) en passant par “résoudre un rubik’s cube en 3.47 secondes”, il y a forcement quelqu’un, quelque part, qui a déjà accompli ce que vous cherchez à accomplir.
Il vous suffit d’aller sur Google.com et taper “comment faire (insérer votre rêve ici)”. Vous ne réaliserez pas un record du monde après avoir vu un tutoriel sur YouTube, mais vous trouverez sûrement une personne comme vous qui s’est lancé le même défi. J’irai même plus loin, il y a de grandes chances que cette personne est documentée son aventure avec les erreurs à éviter.
Quelle chance !
2.4/ Mettre en place la stratégie des petits succès
Une fois que vous avez assez d’informations pour établir votre plan d’action, il faut définir le temps que vous souhaitez y attribuer. C’est évident, mais plus vous aurez de temps à disposition pour votre rêve, plus vite vous l’atteindrez. Sans rentrer dans des formules mathématiques compliquées, il est simple de comprendre le principe suivant :
(un objectif ambitieux) x (un nombre de jours limités) = augmentation de la difficulté.
Vouloir monter sur un ring de boxe pour un combat amateur à partir de zéro en seulement 7 mois, c’est jouable si vous pouvez y passer toutes vos soirées ! (je sais, je l’ai fait). Mai si vous pensez qu’aller vous entrainer 2 fois par semaine est suffisant, alors pas de problème. À vrai dire, mieux vaux être honnête avec soi-même. En revanche, il vous faudra x2 à x3 plus de temps, soit environ 2 ans.
Connaissant un minimum mes capacités physiques en course à pied, surtout après mon challenge de “325km en 30 jours” et mes différents “longs runs” (18 sorties à +20km) dont le 30km londonien sur un coup de tête en aout 2020 en 2h53 (à 5:48/km / voir mon strava), je sais que 14 semaines “pour y arriver” est ambitieux, mais pas impossible.
Après une soirée de recherche sur Internet, je suis tombé sur plusieurs plans d’entrainement qui me semblaient sérieux. Seul hic : ils étaient tous sur des périodes de 6 mois minimum. Je n’ai que la moitié du temps à disposition. Ne trouvant pas mon bonheur, j’ai décidé de condenser 24 semaines en 14 semaines… Oui, cela ne sonne pas très malin, d’où l’importance du chapitre 5.
En attendant, voila mon plan d’entrainement “fait maison” (disponible en format excel)
2.5/ Prendre un (bon) coach
Saviez-vous que la majorité des coachs ont aussi des coachs ? Mind-Blowing isn’t it ? Je vais prêcher pour ma paroisse (étant coach moi-même) mais avoir un bon coach est le moyen le plus sûr d’y arriver. Il est évident, et c’est malheureusement très courant, qu’il existe des “mauvais” coachs. Mon conseil : prenez toujours un.e coach qui a déjà fait/réussi ce que vous voulez accomplir.
Personnellement, j’ai 3 coachs qui me suivent depuis 5 ans maintenant sur mes 3 sujets de prédilection : sport, développement personnel et entreprenariat (Lean Management pour être exact). En plus de cela, je rajoute toujours un coach spécifique au challenge que je souhaite accomplir.
Par exemple : j’ai pris un Ahmed Ferradji (Kickboxer-K1-Savate Pro) pour mon combat de boxe ou Nicolas Bigot (le meilleur coach sportif que je connaisse, toutes discipline confondues) pour mon ascension du Mont Blanc.
Je ne le répéterais jamais assez, mais si vous parlez de vos rêves, le monde vous aidera. Tout comme, si vous n’en parlez pas, personne ne vous aidera. Dès mes premiers posts sur ce nouveau challenge, mon ami Badr m’envoie une vidéo sur “le bi-entrainement” réalisé par un runneur pro et coach sous la marque “Run Wise”. Je découvre un homonyme vivant à Montréal aux vidéos particulièrement bien expliquées et (surtout) possédant des performances hallucinantes en course à pieds, de 14m40s au 5k à 2h19 au marathon. Respect.
Je le contacte sur Instagram, je lui explique mon défi, on échange rapidement et on se donne un premier rdv 3 jours plus tard. Après une première session de 60min, on décide de partir sur son offre premium à 199$ / mois pour pouvoir débriefer sur la semaine passé, 30min en visio-call chaque lundi + mon plan 100% personnalisé.
La première session fût enrichissante sur tous les aspects, de la technique à la stratégie en passant par le mental. Maxime m’explique qu’une course de 100km est soumis à une grosse part d’incertitude. Il y a peu de chance que je sois serein sur la ligne de départ, et c’est tant mieux car, incertitude et humilité seront mes meilleurs alliés. Même avec la meilleure des préparations, on ne sait jamais comment le corps (et les muscles) vont réagir sur les derniers 20km. Chaque kilomètre après 50km comptera double en terme de perception de douleur et d’effort.
Selon lui, et au vue de mes précédents challenges et performances, mon facteur limitant sera probablement la fatigue musculaire. Il pense que mentalement, j’ai le niveau pour me lancer un challenge de cette taille. Il en profite pour me rappeler que peu de gens ont la chance de réussir une course de 100km dans leurs vies.
Nous allons affiner ensemble la stratégie, mais il recommande déjà de viser la vitesse la plus constante possible, du début à la fin. Pour l’instant, il pense qu’un 6:00/km semble une objectif possible. Sans les pauses, on serait donc pas loin des 10 heures ?!
On décide aussi de ne pas se focaliser sur mon poids (j’avais en tête de perdre 5 kilos) ou bodyfat. Il m’explique que (si on fait bien les choses) le corps va s’adapter naturellement à l’effort. En revanche, chaque kilos de muscle perdu sur le haut du corps sera extrêmement bénéfique pour la course.
Et dernier point : acheter 2 nouvelles paires de chaussures. Il recommande d’avoir deux chaussures différentes à l’entrainement, comme des “Hoka carbon X2” ou “Saucony Kinvara 12”, pour déstabiliser le corps et réduire le risques de blessures. Idéalement, il me faudrait des Nike Air Zoom Alphafly Next% pour la course, parfaite pour le parcours 100% bitume et plat prévu.
En d’autres mots, un petit investissement à 350 euros. Si on rajoute le coaching à 199$ par mois sur 3 mois et les différentes suppléments alimentaires, on arrive à un budget total de 1000 euros pour ce challenge. Mais de vous à moi, quoi de mieux que de dépenser son argent dans un souvenir qui s’annonce inoubliable ?
3/ Je vais avoir besoin de toi !
Au début de ma bucket list, j’ai pris la décision de partager chaque rêve avec (au moins) une personne, comme “donner mon sang pour la première fois” avec Laure ou “Passer 24 heures les yeux bandés” avec Anais. Cela permet de créer plus qu’un rêve, cela permet d’avoir un souvenir à jamais partagé avec quelqu’un. Ce nouveau rêve ne dérogera pas à la règle.
Pour arriver au bout des 100km, cela va me prendre entre 12 et 16 heures. Je prévois de partir à 05h00 du matin pour avoir de la marge en fin de journée “au cas où”. Vous l’aurez compris, ca va être loooooooong et très dur mentalement. Je vais avoir besoin de soutien pour ne pas craquer.
En regardant toutes les vidéos disponibles, j’ai remarqué que 3 types différents de soutiens étaient possibles (et indispensables).
Être “Race Pacer” sur 5km, 10km ou plus!
Je vais commencer les 40 premiers kilomètres tout seul (je doute de trouver des motivés pour m’accompagner avant 8h du matin un dimanche!). Je reviendrai ensuite vers le centre de Lisbonne pour effectuer des boucles de 10km pour permettre à des volontaires de courir avec moi.
Clairement, venir courir à mes côtés pour me motiver, faire la conversation ou même porter des ravitaillements, sera le plus beau des cadeaux ! Je vais commencer la course sur une vitesse de croisière autour de 5:30/km, pour finir probablement vers 6:00/km. Voir plus si je dois marcher de plus en plus souvent.
Être là pour les “arrêts au stand”
Selon ma Garmin, je brûle en moyenne 80/83 calories au kilomètre. On devrait donc approcher des 8500 calories brûles sur la journée. Pour vous donner un ordre d’idée, c’est l’équivalent d’environ 100 bananes, soit une bonne caisse de 12kgs.
Rassurez-vous, je ne compte pas ingurgité mon poids en bananes. Cependant, je vais devoir manger et boire BEAU-COUP et surtout régulièrement pendant cet effort de plusieurs heures. Je ne pourrais pas transporter tout cela avec moi dès le début. Un stand ravitaillement est obligatoire dans le cadre de cette course “non officielle”.
Je n’ai pas encore défini la meilleure stratégie pour ces ravitaillements, mais je pense établir un “point stratégique” sur le bord du Tage vers la Praça do Comércio. Je vais avoir besoin de stocker mes gels, mes CLIFF Bar, tablettes effervescentes énergisantes, bouteilles d’eau et autres éléments vitaux pour maintenir mon corps en état de courir. Il me faudra aussi solutionner le sujet des petites et grosses commissions…
Je n’oserai demander à personne de rester au stand pendant plusieurs heures à m’atteindre. En revanche, si je peux avoir plusieurs personnes qui peuvent donner 1 heure de leur temps en relai, ça serait le top du top !
Soutien à distance sur Instagram
Tu peux même m’aider en restant dans ton canapé chez toi ! Après tout, on vit maintenant dans un monde post-pandémie complètement “remote” et dématérialisé donc autant jouer le jeu. Je vais tenter de documenter l’aventure sur mon instagram @maximebarbier avec des stories tous les 5 ou 10km.
Chaque petit encouragement par message sera un vrai petit boost d’énergie pour moi ! Tu peux même m’envoyer des musiques ou podcasts à écouter, je vais devoir hacké mon cerveau pour lui faire oublier la douleur et l’ennui.