Digital Nomad en 100 jours : comment créer son "océan bleu" ?
1% better every day - DailyMax #111 - #AlloMax04
#AlloMax est le nom du challenge “Devenir Digital Nomad en 100 jours” que je me suis fixé le 26 janvier 2021. Chaque contenu avec le hashtag #AlloMax fait parti de la série mise en place pour documenter l’aventure. Pour suivre le challenge depuis le début, il vous suffit de commencer par l’épisode n°1 > #AlloMax01 ou en format en vidéo
Dans l’épisode précédent, je suis arrivé à la question fatidique : “est-ce que les gens seront prêt à payer ?” (ce que je vais essayer de leur vendre). Je me retrouve maintenant face à un double enjeu : trouver mon “océan bleu” et créer de la valeur pour mes futurs clients. Commençons par le premier point.
Océan rouge ou océan bleu ?
Le livre du même nom (sorti en 2005) explique que la forte croissance d’une entreprise se fait en créant une nouvelle demande dans un espace stratégique non contesté ou Océan Bleu, plutôt qu'au cours d'affrontements avec des fournisseurs existants pour des clients existants dans une activité existante. Pour simplifier, il y a deux types d’océans (rouge ou bleu) et le but est de trouver le bleu.
Devenir “Life Coach” = “Océan Rouge”
Dans l’épisode #AlloMax03, j’arrive à la conclusion suivante : je souhaite aider les gens à se réveiller motivés chaque matin pour partir à la conquête de leurs rêves. Pour faire cela, naturellement, je suis arrivé à l’idée de créer une offre de coaching pour transmettre mon expérience.
Qui dit “coaching”, dit “océan rouge”. Vous le savez très bien, mais le marché des “life coachs” est clairement saturé. On a l’impression que tout le monde est coach de nos jours. Un peu comme les profs de yoga ou les consultants “force de vente”.
Dans “l’océan rouge du coaching”, les règles de la concurrence sont connues et chacun essaie de prendre de nouvelles parts de marché aux autres. En clair, il devient de plus en plus difficile de trouver des opportunités de croissance et la compétition devient sanglante, d'où le terme d'océan rouge et de la couleur des comptes qui en résultent.
Dans un océan bleu, au contraire, vous êtes le seul sur votre bateau avec personne à perte de vue. Dans cet océan inconnu (donc marché non affecté par la concurrence), la demande est créée plutôt que conquise et la compétition n'existe pas (encore) car les règles du jeu n'existent pas (encore). Vous l’aurez compris, l'océan bleu est une analogie pour décrire l'immensité du potentiel non exploré.
Comment trouver son océan bleu ?
Je n’ai jamais pris de cours de marketing, mais j’imagine, qu’il faut commencer par se différencier de ce qui existe déjà pour éviter d’être un “énième coach”. Naturellement, je dirai que tenter une différenciation par le prix semble une mauvaise piste…
Donc si je me projette à l’idée d’être “coach”, je penche tout de suite pour une approche basée sur la mise en place de nouvelles habitudes en lien avec ce qu’on cherche à réussir. On sait tous que des petites habitudes, réalisées de manière quotidienne, peuvent avoir un impact majeur sur le physique, la santé ou même le business.
Plus j’y pense et plus je me dis que cela fait sens avec tout ce que je mets en place depuis 5 ans, de la promesse du dailymax “1% better every day” aux 300 rêves et challenges réalisés. Il suffit de jeter un coup d’oeil à mon propre système (cf graph) d’implémentation de nouvelles habitudes pour réaliser que je sais de quoi je parle.
“Small Habits, Big Life”
Pourquoi m’attaquer aux habitudes ? Car on sur-estime l’importance des moments déterminants (comme un virage à 180° ou une prise de conscience) et on sous-estime l’importance des petites améliorations au quotidien. On pense à tort que pour accomplir un challenge de taille, cela implique des efforts considérables.
Sauf que personne n’escalade le Mont-Blanc du jour au lendemain (la preuve ici), on commence tous par faire un premier pas en bas de la montagne (puis un deuxième…). Tout comme poser sa tête sur ses genoux les jambes tendues ou tenir un handstand pendant 20 secondes, on commence tous du même point de départ (et c’est souvent pas terrible!).
Ce qui fait la différence, c’est chaque petit pas, répété de manière quotidienne, sur une période donnée. J’ai mis longtemps à le réaliser car les petits pas semblent futiles ou ridicules sur le moment. Même si on conçoit tous qu’on ne devient pas un sportif après 3 séances de sport. C’est une pratique régulière qui, au bout d’un moment, fait de vous le sportif dont vous avez toujours rêvé.
Pour corser le tout, la lenteur du processus de transformation facilite la prise de mauvaises habitudes. Si vous manger n’importe quoi ce soir, la balance ne bougera pas demain. Si vous sautez un entrainement, vos performances ne bougeront pas demain. Si vous remettez votre projet à demain, il sera toujours possible demain de rattraper le retard. Mais lorsque l’on cumule ces erreurs, jour après jour, l’impact sur votre vie devient catastrophique.
Ce n’est pas une question de motivation
Cela peut paraitre surprenant, mais je vous garantis que si vous avez du mal à mettre en place une bonne habitude ou à en perdre une mauvaise, ce n’est pas une question de motivation ou d’objectifs mal définis.
Les objectifs sont les résultats que vous souhaitez atteindre. Les moyens sont les processus qui mènent à ces résultats. La motivation sert à commencer, le système sert à terminer. Je suis bien sûr la preuve que cela fonctionne car je teste par moi-même tout ce que j’apprends.
Mais cela marche aussi sur les autres ! J’ai aidé une dizaine de personnes en 2020 à modifier leurs perceptions d’eux-même grâce à la mise en place de nouvelles habitudes comme “devenir un sportif” après avoir couru 2km tous les jours pendant 30 jours ou “devenir une personne saine” après 45 jours à perdre du poids en s’amusant.
Vous ne le voyez pas, mais j’ai le sourire jusqu’aux oreilles
En écrivant ces lignes, je me rends compte que tout cela fait sens, que tout est lié ! Je me sens capable de communiquer sur cette offre de coaching sur les habitudes et de créer mon “océan bleu”. Je suis convaincu de pouvoir vous accompagner à décider du type de personne que vous souhaitez devenir en gagnant de petites victoires.
Je m’emballe ? Peut être. Sûrement. Mais on avance ! Je vais maintenant creuser cette piste et échanger avec un maximum de personnes. Je pense tenir quelque chose qui tient la route.
La prochaine étape sera de créer une offre en quelques lignes, définir un pricing cohérent et élaborer une stratégie de lancement. On vient aussi de me challenger “fortement” sur le nom #AlloMax qui fait (selon la personne) très “grand public” et pas très “premium”.
Time to get back to work.
Petit parenthèse. J’adore acheter des noms de domaines sur Gandi.net. C’est mon petit péché mignon. Je viens de m’offrir allomax.me et allomax.fr pour un an. Ça coute rien et ça peut toujours servir.
Quel intérêt ? Cela permet de facilement créer un lien de redirection vers votre projet. Typiquement, il est plus simple de retenir “allomax.fr” que “dailymax.fr/fr/allomax/offre.html”.
Cela permet aussi de se rendre compte rapidement si vous avez choisi le bon nom de projet. Imaginez que vous découvrez une fois lancé que “lenomdevotreproject.com” appartient déjà à votre concurrent ou pire…
UNE CITATION À PARTAGER
“Vous ne vous élevez pas à la hauteur de vos objectifs. Vous restez à la hauteur de vos moyens.” - James Clear
UN VIDÉO À VOIR
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